Les carrosseries spéciales de la Dauphine...


 Inconnue algérienne

Cette étonnante barquette a été construite à Alger et a couru aux mains de M. Decorbez. Elle est basée sur une Gordini. Achetée en 1993 et restaurée entièrement en 1994 par les Ets Decombas (rouge avec intérieur cuir marron clair) elle a ensuite été revendue dans le département de la Loire. Depuis nous avons perdu sa trace. Si vous la reconnaissez ou si vous avez d'autres photos n'hésitez pas à nous contacter : dauphinomaniac@orange.fr

 

 Allemano

La Carrozzeria Allemano à Turin est connue pour avoir produit pour Jean Rédelé un petit coupé sportif sur base 4CV. Mais il enfanta en 1957 un premier coupé sur une commande de Renault (le blanc et bleu).  Un deuxième coupé totalement différent fut produit en 1958 (sur une base Dauphine) avec des phares avant placés sous bulle.

 Alpine A108

Voir notre page spéciale Alpine A108: cliquez ici
 

 Atla

Bien que ne reprenant que peu d'éléments de la Dauphine, ce petit coupé sportif à portes papillons mérite d'être traité ici.  Cette voiture fabriquée dès 1958 à Garches est l'oeuvre de messieurs Schwab, Durand et Jonet.  Portée par un châssis tubulaire (40kg)  avec trains roulants de Dauphine, la coque est entièrement en polyester et pèse à elle seule 30kg.  La voiture complète ne pèse pas plus de 500 kg.

On pouvait se procurer pour 250 000 francs le kit de base, à savoir : la coque, le châssis, les portes et capots avec charnières et un tableau de bord.

Pour 650 000 francs vous aviez le kit de base ci dessus mais peint, avec le réservoir, la sellerie, les pare brise et lunette arrière, pare chocs, faisceau électrique (restait alors au client à monter le train avant et les roues, le groupe moto propulseur, la direction, le freinage, les phares, le tableau de bord, ...)

Enfin pour 950 000 francs vous aviez le véhicule complet et monté avec mécanique Ventoux, boite 3 vitesses, chauffage et tableau de bord de Dauphine. 

Moyennant suppléments vous pouviez obtenir l'Atla 5CV compétition avec au choix, tubulure Sebring, carburateur solex  32 PICBT, ressorts renforcés pour soupapes, pot d'échappement spécial, arbre à came spécifique, boite 4 ou 5 vitesses, ...

12 à 18 exemplaires auraient été fabriqués. Pour plus d'informations sur cette magnifique voiture vous pouvez consulter Gazoline n°96. 

Il ne resterai que 4 exemplaires de cette voiture, une aux USA, une en Belgique (rouge avec un palmarès sportif en belgique aux mains des époux Henkens sous le nom de proto papillon), la rouge de Gazoline (en vente 25 000 euros en 2009) et la dernière ???

 

 


 Baldet Henri

Cet engin n'a peut être pas sa place ici. Néanmoins devant le peu d'informations dont nous disposons... On ne sait rien de sa motorisation. Le capot et les ailes avant proviennent d'une Dauphine et il date de 1957. Son créateur Henri Baldet était spécialisé dans les scooters Lambretta de compétition...  


 Blanlot

 Chappe

Voir notre page spéciale sur les cabriolets et découvrables : cliquez ici

 Chapron Henri

Au début des années 50, les finances de la firme Chapron ne sont pas au mieux. Connue pour ses superbes carrosseries sur base Delahaye, Talbot et Hotchkiss. Chapron se décida alors à modifier des bases "populaires". Simca et Peugeot furent ses premières victimes mais en octobre 1956 Chapron présenta ses coupés et cabriolets Mouette sur base Dauphine. De notre voiture fétiche il ne conserva que la mécanique et la plate forme. Toute la carrosserie fut changée mixant le métal et l'aluminium . 

Le coupé aurait fait environ 10 cm de plus en largeur et 7 de moins en hauteur que la berline "normale".

En 1958 le cabriolet prend le nom de racing., avec doubles phares à l'avant sous une casquette intégrée à l'aile.

Reines des concours d'élégance, elles furent produites jusqu'en 1960.

En 2006 quelques photos d'un coupé Mouette sont réapparues. Didier, son propriétaire, l'a en sa possession depuis 20ans. On ne sait pas encore si elle sera restaurée.

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 Devin


Ce petit roadster a été présenté au salon de Bruxelles en janvier 1961 sur la base d'une Ondine. Il possède une carrosserie en matière plastique créée par l'américain Devin.

 Frua

Les formes de cette Dauphine Grand Tourisme , carrosserie italienne de Frua, évoquent déjà la Floride, pourtant ce coupé a été présente le 21 avril 1956 au salon de Turin. A peine débâchée et livré à la curiosité des visiteurs qu'on la rebâche. Un différent entre Frua et Ghia qui lui avait commandé la carrosserie pour le compte de Renault. Non payé Frua avait décidé d'exposer la voiture au salon. Finalement la voiture restera débâchée tout le temps du salon. Un seul exemplaire aurait été produit. On sait maintenant que c'est Jean Rédélé qui acheta la GT (sur ordre de Fernand Picard pour une sombre histoire) et qu'il la conserva quelques années avant de l'expédier en Côte d'Ivoire...depuis sa trace est perdue.

 

 

 Gérin

Une Dauphine un peu spéciale construite par Monsieur Gérin. Adapte de la sécurité routière, il avait conçu cette Dauphine afin de la faire dévier en cas de contact avant. La roue de secours montée à la place du pare choc avant se trouvait sur un axe.

 

 

 

 Graber

Le carrossier suisse a réalisé cette berline à ailerons arrière en 1958. La lunette arrière était en plexiglas. Les montants de portes semblent avoir été travaillés et amincis.

 

 

 Laudat

Tout commence en 1959 à Bourges (18) avec une Dauphine accidentée qui arrive à la carrosserie, route de la charité.  La voiture n'est pas réparable mais la structure peut-être conservée ainsi que la mécanique.  Armés de fils de fers comme ligne conductrice une petite équipe dessine le cabriolet. Deux ailes avant de DS, un pavillon recoupé de Simca Plein ciel sont les seuls emprunts en tôle. Tout le reste sera formé à la main par Slavomir Meyer, Jean Laudat, Gaston Gamard et Germinal de Bustos.  Dix huit mois de travail pour ce superbe coupé 4 places rouge.  En 1960 dûment immatriculé (1 DE 18) par une préfecture complaisante il est l'attraction de la foire exposition de Bourges. Les années passent, la voiture est utilisée fréquemment par Mme Laudat dans les rues de Bourges, puis elle se fait discrète, repeinte en blanc, puis verte et beige. Oubliée depuis des années par son papa, elle renaît en 2000 grâce à sa fille Martinet, qui entreprend de la faire restaurée dans une livrée très proche de l'origine.  Un temps rachetée par Renault  patrimoine, elle serait revenue aujourd'hui chez un de ses papas, Germinal de Bustos, dans sa propre carrosserie, heureux homme que tout grand amateur de Dauphine jalouse.

Pour plus d'informations sur cette magnifique voiture vous pouvez consulter Gazoline n°56 et Auto Passion n° 20


 Mémain coupé

Voir notre page spéciale sur le coupé Mémain : cliquez ici

 Michelotti Alpine

Cette voiture est l'oeuvre du carrossier italien Michelotti sur la base d'une Alfa Roméo Dauphine. Concue en 1962, il confia la préparation moteur à Conrero, bien connu des amateurs d'Alfa Roméo. En fait on trouve sous son capot le moteur double arbre Boudot donné ici pour 95ch et 998cm3..

 Olivia y Cia cabriolet

 

Un cabriolet argentin proposé par la carrosserie Olivia y Cia à partir de 1965. Il était basé sur une Gordini, 2 portes et équipé du moteur 670-05. Toutes informations et photos seraient les bienvenues. Contactez nous: dauphinomaniac@orange.fr

 

 

 Pichon Parat

 

Un cabriolet aurait été conçu en 1956 par Pichon - Parat. Toutes informations et photos seraient les bienvenues. Contactez nous: dauphinomaniac@orange.fr

 

 

 Renault-Ghia étude 600

Voir notre page spéciale étude 600: cliquez ici

 Renault-Ghia étude 900

Voir notre page spéciale étude 900 dans la rubrique "ils ont pris mon moteur": cliquez ici

 Renault CX 15

Pour un programme de recherches aérodynamiques, les ingénieurs Renault ont conçu en 1962 la CX15. Basée sur une plate forme de Renault Dauphine, ils ont tenté d'obtenir la berline 4 portes la plus aérodynamique possible en travaillant en soufflerie. La CX 15 doit son nom à son impressionnant CX pour l'époque 0,15.

La voiture était dotée du moteur de la 1093. Elle pouvait atteindre 154,4 km/h, soit une vitesse plus rapide que la 1093.

 Renault Dauphine Tour de France

Pour le tour de France 1959 plusieurs Dauphine ont été préparées pour servir de voitures suiveuses. La portière a été découpée afin de permettre au mécanicien de sortir rapidement. Une galerie prend tout le capot arrière jusqu'au toit. Notez la lanière de sécurité et l'absence de serrure. La voiture présentée ici est une reconstruction (d'origine belge ? ) et coule maintenant des jours heureux au sein d'une collection entièrement tournée vers les voitures du tour de France.

 Zagato

Fabriqué en 1956 (ou 1958 selon les sources) par Zagato ce joli coupé sportif  n'a plus grand chose à voir avec notre Dauphine du moins du côté de la carrosserie. Son avant n'est pas sans rappeler le coupé Mouette de Chapron.
 


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